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Dans la Normandie d’aujourd’hui, un vieil érudit dresse à des petites filles le portrait d’un Moyen Âge méconnu où les femmes, savantes et spirituelles, étaient émancipées du pouvoir des hommes. Le dispositif de ce film à sketches en noir et blanc, qui montre des enfants incarner dans un décor champêtre des personnalités médiévales, entoure le discours égalitaire de fantaisie et d’apaisement : exposée sous forme de douce rêverie, la leçon d’histoire peut ainsi se situer quelque part entre la solennité animiste d’un Miyazaki et l’humeur iconoclaste des Monty Python. Et Hubert Viel de confirmer, après Artémis, cœur d’artichaut, son talent pour éclairer le présent d’une étrange lueur mélancolique
Toutes les critiques de Les Filles au Moyen Age
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comme le chaînon manquant entre Simon du désert de Buñuel et Sacré Graal. Une curiosité.
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Très joliment écrit, entre langue de l’époque et spontanéité toute d’aujourd’hui, le film séduit et charme à coup sûr
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On ignore si l’Histoire vient rajeunir la vieille structure narrative ou si c’est l’inverse, mais le résultat, drôle et gentiment décalé, est d’une poésie charmante.
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C'est un film aussi espiègle et joyeux que son titre.
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Savoureux film-trip pour un public de 7 à 77 ans, d'une originalité, d'une drôlerie et d'une érudition rafraichissantes dans le paysage cinématographique français.
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Passé le charme des premières saynètes, le dispositif rabâche et s'enlise dans une poésie de pacotille.
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Le résultat a, finalement, moins de piquant qu’il n’en avait sur le papier, et même si l’objet est très charmant et aimable dans son ensemble, il faut dire qu’il connaît aussi quelques phases de flottement.
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Par moments, c’est une pièce un peu maladroite ; à d’autres instants, une authentique fraîcheur provoque des bouffées d’émotion. (...) Mais a-t-on envie d’aller au cinéma pour voir un spectacle de patronage, si réussi soit-il ?
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L’impression d’ensemble quelque peu déglinguée, produite par un ton indéfinissable allié à un jeu d’acteur disparate, se dissipe finalement : il faut sans doute un certain panache pour s’engouffrer tête la première dans un teen movie moyenâgeux qui revisite les fondations archaïques de la modernité avec tant d’insouciance.
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Tout est très scolaire, on se retrouve face à une sorte de long spectacle de fin d’année, destiné à délivrer une leçon. (...) Tourné avec peu de moyens, le film offre néanmoins une très belle qualité d’image, avec un magnifique noir et blanc lors des séquences historiques (...)
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Pour l’heure, rien de vraiment neuf sous le ciel du (plus si) jeune cinéma français, mais voir l’un de ses auteurs rectifier le tir au point de faire honneur à un statut de « promesse » que l’on jugeait usurpé, ce n’est déjà pas si mal.