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Il y a eu Les Ailes Pourpres et son message métaphysique un peu fumeux (le cycle de la vie raconté sous l’angle mythologique). Puis Pollen, aussi excitant qu’un cours de bio de seconde. Félins, troisième production du label Disney Nature, semble avoir (enfin) trouvé le bon équilibre. Les stars ont évidemment plus de gueule que les flamands roses ou les abeilles. Plus qu’un documentaire, Félins est un drame épique qui, même s’il flirte parfois avec la guimauve - grrrr : la voix off française lénifiante de Pascal Elbé - n’élude rien de la brutalité et de la sauvagerie du quotidien de la savane. Si les réalisateurs ne lésinent pas sur les effets musicaux ou sur les (abusives) anthropomorphisations, ils n’hésitent pas non plus à montrer les feulements déchirants d’une mère séparée de ses enfants, la résignation d’un vieux lion qui marche vers la mort ou des attaques entre guépards et hyènes d’une rare violence. C’est dans ces moments-là que Félins se révèle passionnant, méritant même son surnom de « Roi Lion en live ».
Toutes les critiques de Félins
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un nouveau genre de documentaire animalier époustouflant. Car malgré le récit – dont la narration est assurée par le comédien Pascal Elbé –, il s’agit bien d’un documentaire sans mise en scène.
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Touchant et visuellement splendide.
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Une à une, les images de Félins donnent à la caméra, oeil artificiel de l'homme, sa raison d'être : c'est grâce à la plus récente technologie que le benjamin des arts peut enfin voir la course du monde, l'éternelle jeunesse de ses teintes, sa plus antique vigueur.
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Après Pollen et Les ailes pourpres, la dernière production Disneynature s’inspire du succès du Roi lion en redonnant à sa majesté des savanes le premier rôle, dans une oeuvre belle et souvent impressionnante.
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Félins, produit par Disneynature, est un documentaire animalier sur les lions et les guépards du Kenya conçu comme un vrai thriller et magistralement filmé.
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Les images sont magnifiques et le commentaire, gentiment anthropomorphique, séduira les enfants.
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Un réussite à une grosse réserve près : la scénarisation et le commentaire. (...) Félins n'échappe pas à l'univers rose bonbon de l'oncle Walt. (...) Pour résumer, Félins est une superbe carte postale dont il ne faudrait pas lire le texte.
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C'est superbement filmé grâce à la caméra Phantom HD qui permet des plans en longue focale d' une précision stupéfiante. Bref, amoureux de la nature et des grands fauves, Félins et vous êtes fait l'un pour l'autre.
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Les réalisateurs Sholey et Fothergill (...) ont scénarisé à l'excès leurs images. (...) L'émotion est forcée et les images magnifiques en deviennent lassantes. Quel dommage !
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Ce documentaire animalier des studios Disney (signé Keith Scholey et Alastair Fothergill) a les qualités et les défauts habituels du genre : des images sublimes de lions et de guépards du Kenya, mais un mièvre commentaire anthropomorphique. En plus, c'est pas très gentil : les « félins » ont tous un petit nom (Mara, Sita, etc.), mais leurs proies, elles, restent aussi anonymes qu'un vulgaire steak haché. C'est sûr : Mara la lionne bouffant Kiki le gnou, c'est tout de suite moins a-do-rable..
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C'est un très beau livre d'images rempli de scène à couper le souffle. (...) Il serait à rugir de plaisir s'il n'y avait ce commentaire anthropomorphique bébête, qui réduit ce grand spectacle fauve à un conte pour enfants.