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Encore une nouvelle preuve que toutes les meilleures intentions du monde ne suffisent pas à faire un bon film. Crescendo met en en effet en scène un chef d’orchestre allemand de renommée planétaire qui accepte de fonder un orchestre mêlant jeunes Israéliens et Palestiniens pour délivrer un message de paix. Et une fois cette base posée, le film ne va faire que déployer le cahier des charges attendu pour ce type de récit - les affrontements entre deux camps a priori irréconciliables, accompagnés par quelques rapprochements ici et là – au fil de personnages enfermés dans des archétypes et fort peu nuancés. Crescendo clame haut et fort le noble message qu’il veut délivrer mais aurait gagné à faire exactement l’inverse : suggérer au lieu de marteler. Et ce même s’il évite le piège du pur happy end qui l’aurait rendu totalement hors- sol.