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Loin d’être le mini- Gladiator annoncé, le nouveau film de Neil Marshall (The Descent) chasse plutôt sur les plates bandes de 300, avec la même naïveté dans le propos. Tandis que Centurion trotte à un rythme alerte, son scénario galope vers l’allégorie politique plan-plan. Pour faire
court : si on occupe brutalement un pays qui n’a rien demandé, il est normal que son peuple se rebelle avec la même férocité. Centurion prône un certain humanisme qu’il passe son temps à contredire visuellement en utilisant une violence gore ultragraphique. Lorsque Marshall se contente d’appliquer les codes du péplum – du casting hétéroclite aux hilarants dialogues pontifiants –, Centurion s’assume comme ce qu’il ne devrait jamais cesser d’être : une série B ultranerveuse de l’ordre du plus pur plaisir coupable.
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Les Monty Python ont donc fait un nouveau film ? Non, désolé, c'est pour de vrai. Mais, involontairement, aussi hilarant.