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Surfant sur un sujet à la mode, le cannibalisme, le réalisateur en propose une vision inattendue avec ce film centré sur un tailleur qui tue des femmes pour les manger. Derrière une mise en scène et une direction d’acteurs soignées se profile bientôt une variation de "Sueurs froides", qui révèle la tragédie du personnage principal : qu’elle soit brune ou blonde, celle qu’il aime lui est inaccessible, tandis que ses aventures sanglantes – réelles ou fantasmées – soulignent la solitude à laquelle il semble condamné.
Toutes les critiques de Amours cannibales
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Face à cet étrange film, on ne peut que saluer la sobriété du traitement, l’intelligence de la mise en scène et l’interprétation impeccable d’Antonio de la Torre, le tailleur cannibale.
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Un film mélancolique et frappant, entre d’étranges clair-obscurs et la lumière crue de la neige. Une scène sur la plage, en particulier, rend "Amours cannibales" inoubliable.
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Avec élégance et retenue, Manuel Martín Cuenca crée une atmosphère étonnante (...) avec un soin méticuleux apporté à la mise en scène et à la lumière. Taiseux, aérien, parfois évanescent et pourtant magnétique, Antonio de la Torre, le "découpeur charmeur" est impérial. Une œuvre libre, épurée, troublante et sensuelle.
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Une variation moins singulière que référentielle sur l'amour, le sexe et la solitude mais le style ostensiblement léché peut passer pour une tentative de masquer le manque de substance.
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Souffrant ici et là de longueurs et de quelques face-à-face inutilement explicatifs entre ce tueur et sa mère, cette histoire d'amour pas comme les autres tient cependant en haleine jusqu'à sa résolution. Un thriller d'une captivante singularité.
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Une œuvre formellement superbe mais à mastication lente.
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Avec un humour noir à froid, Manuel Martín Cuenca réussit un singulier portrait de psychopathe, gendre idéal farouchement attaché à sa routine, peu à peu plongé dans un cauchemar kafkaïen.
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"Amours Cannibales" est un film lent, silencieux et froid. A demi pris dans la lenteur de l’histoire et les cadres très travaillés de l’image, qui invitent à une posture trouble de voyeur consciencieux, on hésite entre l’ennui et l’envie persistante de garder patience, pour suivre un peu plus loin, mais toujours aussi lentement, le cannibale aux ciseaux d’or.
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e thriller espagnol tente d’installer une atmosphère envoûtante. Mais la tension retombe vite. Plans fixes, rythme lent, scénario répétitif...