Entre séduction et complot, Largo Winch n’a rien à envier aux films hollywoodiens...
Ce soir, TMC rediffusera Largo Winch, l’adaptation originale de la bande dessinée du même nom, qui marquait en 2008 les premiers pas au cinéma de l’humoriste Tomer Sisley. Un film signé Julien Rappeneau et Jérôme Salle, dont la diffusion n'a rien d'un hasard à l'heure où le troisième volet de la saga vient de sortir en salles.
Pendant près de 2 heures, Largo (Tomer Sisley) va tenter coûte que coûte de s’imposer dans le milieu des affaires à la suite de la mort de son père, Nerio Winch (Miki Manojlovic), milliardaire à la tête d’un empire industriel, retrouvé noyé. Officiellement sans famille, Nerio avait adopté un jeune garçon, Largo, devenu grand, qui va devoir déjouer de multiples complots en usant de ses muscles et de son côté séducteur. Avec une distribution de haut vol, Gilbert Melki (La vérité si je mens), Kristin Scott-Thomas (Quatre mariages un enterrement) et Mélanie Thierry (Babylon A.D, En thérapie), ce Largo Winch est un divertissement haletant, au scénario bien ficelé.
Largo Winch plagié en Inde ?Voici la critique de Première : "Pour échapper aux chausse-trappes, le réalisateur Jérôme Salle et le scénariste Julien Rappeneau ont décidé de revenir aux racines du personnage. Leur Largo Winch n’est plus un milliardaire trendy qui navigue entre subprimes et menaces terroristes mais un homme blessé dont le film tente d’éclairer l’identité et la construction intime. Jérôme Salle garde le savant dédale scénaristique de la BD et opte pour un héros musclé mais racé, plongé au cœur d’une intrigue en forme de puzzle identitaire et géopolitico-financier. À mi-chemin entre La Mémoire dans la peau et ses suites (pour l’hystérie réaliste et les séquences d’action convaincantes) et le thriller hitchcockien (pour la manipulation), son Largo Winch a tout pour séduire."
Largo Winch 2 se prend beaucoup trop au sérieux [critique]
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