Valérie Payet, visage connu des téléspectateurs pour notamment avoir animé en 1995 Nulle part ailleurs sur Canal+ et de 2002 à 2008 le Loto sur France 2, revient sur le petit écran le temps du Salon International de l’Agriculture. L’animatrice présente du 27 février au 2 mars à 11h55 une émission en direct sur France 3, 5 jours à la ferme. L’occasion pour Premiere.fr de faire le point sur son expérience.
Valérie Payet, visage connu des téléspectateurs pour notamment avoir animé en 1995 Nul part ailleurs sur Canal+ et de 2002 à 2008 le Loto sur France 2, revient sur le petit écran le temps du Salon International de l’Agriculture. L’animatrice présente du 27 février au 2 mars à 11h55 une émission en direct sur France 3, 5 jours à la ferme. L’occasion pour Premiere.fr de faire le point sur son expérience. Premiere.fr : Ressentez-vous de la pression à présenter l’émission en direct ?Valérie Payet : De la pression ? Non, c’est l’inverse. La pression, on l’a connue en amont du projet, quand il a fallu le monter. Là, tout est prêt. Nous avons tourné les séquences 24h en immersion, pour lesquelles je suis allée au contact des agriculteurs. Le direct, c’est juste du plaisir. La meilleur façon de partager des émotions avec les téléspectateurs.Allez-vous aborder les difficultés rencontrées actuellement par les agriculteurs, notamment dans leurs négociations avec la grande distribution ?Non, on ne va aborder ce sujet, qui sera traité ailleurs. Nous allons montrer le métier d’agriculteur, sa rudesse, comme le fait pour un pêcheur de travailler 20 heures par jour. Notre but est de montrer le quotidien de ces gens qui nous nourrissent.Pourquoi avez-vous accepté de présenter cette émission ?Parce qu’avec MediaTv, on l’a produite. Et j’ai déjà travaillé à trois reprises avec le Salon International de l’Agriculture. J’ai découvert cette thématique il y a 3 ans en travaillant sur Terre d’infos Tv, et j’ai adoré. Cette émission, 5 jours à la ferme, j’avais envie de la faire.Vous avez animé Nul part ailleurs sur Canal+, puis le Loto sur France Télévisions, et maintenant on vous revoie le temps d’émissions événementielles ? Pourquoi est-ce que l’on ne vous voit pas plus à l’écran à votre avis ?C’est compliqué de vous donner une explication, parce que je n’en ai pas. Faire ce métier est lié à l’envie qu’a un diffuseur de travailler avec quelqu’un. A France Télévisions, il n’y a plus eu cette envie. Ce n’est pas une question de capacité, d’expérience… C’est subjectif. Quand on est une femme, uniquement animatrice et pas journaliste, on a une durée de vie à l’antenne moins longue. A partir de 40 ans, on vous laisse entendre que…Pour un homme, uniquement animateur et de plus de 40 ans, c’est plus facile ?Je ne l’avais jamais pensé avant, j’étais idéaliste, mais maintenant je confirme que passé 40 ans, c’est plus difficile pour une femme que pour un homme ! (rires) Pourtant, l’expérience est une bonne chose. A 40 ans, on a encore le droit de travailler !Si on vous propose une émission régulière sur une grande chaîne, vous iriez quelque soit le projet ?J’ai toujours travaillé en fonction du projet. Déjà à Canal+, je ne faisais pas que de la présentation, on intervenait dans la préparation de l’émission. Je déteste ne jouer qu’un rôle de présentatrice. C’est ce que j’aime à MediaTv où je suis productrice, je suis à la conception des projets, au montage… Alors avec 5 jours à la ferme, c’est le bonheur : je produis et je présente. C’est un bonheur que je partage avec Thierry Marquet qui sera en duplex.Christelle Devesa
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