Paddington
StudioCanal / Heyday Films / DHX Media

Il y a dix ans, Première était tombé complètement sous le charme de l'ourson et de sa famille adoptive.

Paddington revient cette semaine au cinéma, près de 10 ans après sa sortie initiale : le film de Paul King, avec la voix de Guillaume Gallienne en VF, était arrivé chez nous un peu avant Noël 2014. Et ce fut un coup de coeur !

Si sa suite est encore plus réussie, notamment grâce à Hugh Grant en grand méchant désopilant, et qu'on attend en début d'année prochaine le n°3, avec quelques changements au sein de l'équipe, ce premier Paddington est à ne pas manquer s'il passe près de chez vous cet été, tant il est bourré d'inventivité.

Synopsis : Paddington raconte l'histoire d'un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d'un foyer et d'une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n'est pas aussi accueillante qu'il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière. Suivant les pas d'E.T., Paddington illustre l'histoire universelle d'un étranger qui tente de faire sa place dans le monde, un divertissement pour toute la famille...

L'avis de Première : 

De même qu’au début de La Belle et le Clochard, Lady n’est censée dormir sur le lit de ses maîtres "que pour une nuit" les Brown n’ont prévu d’héberger Paddington qu’une soirée. Bien entendu, il va prolonger son séjour, et ce, en dépit des catastrophes qu’il ne cesse de provoquer, à commencer par une inondation mémorable.

Pour décrire le quotidien bien rangé de la famille que l’ourson met en péril, le réalisateur puise dans le style de Wes Anderson : plans de coupe, maisons de poupées, objets ordonnés, musique inspirée de celle d’Alexandre Desplat... Un champ référentiel charmant, notamment rehaussé par l’emprunt aux frères Farrelly d’un orchestre qui vient rythmer les aventures du petit clan, comme dans Mary à tout prix.

Paul King a donc du goût, mais aussi le sens du rythme. Cela explique qu’on ne s’ennuie pas une seconde devant son film, et plus encore qu’il parvienne à le clore par l’une des scènes de suspense les plus prenantes de l’année.

Bande-annonce :  


Le réal de Paddington ? "Il a sa générosité, sa maladresse, ses fringues, parfois, et son ventre"