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Le Hobbit - La Désolation de Smaug : le point sur la chronologie

La place de l'Anneau

<em>La Désolation de Smaug</em> est l'adaptation de <em>Bilbo le hobbit</em> mais au cinéma c'est le pont vers un prequel en bonne et due forme à la trilogie du <em>Seigneur des anneaux</em>. Du coup il est hors de question de se contenter d'un anneau qui serait juste un gadget d'invisibilité. Bilbo commence à être sérieusement influencé par l'objet (violence, mensonge par omission auprès de Gandalf...) et ressent déjà la connexion avec l??il de Sauron.<strong>A quoi s'attendre pour la suite ?</strong> En suivant cette idée de prequel, il serait assez logique que Bilbo réalise au moins en partie l'aspect maléfique du pouvoir de l'anneau et avoue tout à Gandalf vers la fin du 3e film, avant de décider de ne plus s'en servir. Enfin, vous savez, jusqu'à cette fameuse soirée d'adieu.

La vengeance d'Azog

Tout comme le premier volet, <em>La Désolation de Smaug</em> fait la part belle à l'orque Azog qui veut en découdre avec les nains et en particulier Thorin (Richard Armitage). Évidemment il est sans cesse mis en échec, avant d'être carrément forcé d'abandonner par son maître le nécromancien (on y reviendra plus loin) et de déléguer sa vengeance à Bolg, son fiston.<strong>A quoi s'attendre pour la suite ?</strong> Azog doit mourir, tout simplement. On nous a bien fait comprendre qu'il ne renoncerait pas de lui-même, et l'armée d'orques étant ce qu'elle est, il pourrait envoyer presque indéfiniment des sous fifres contre Thorin et les siens. La résolution de cette sous-intrigue passe par son élimination.

Le guide du Hobbit

Cette semaine sort le second volet des aventures du Hobbit : La Désolation de Smaug, adapté de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, <em>Bilbo Le Hobbit</em>. Dès l'annonce du choix de Peter Jackson d'en faire une trilogie, plusieurs questions pouvaient se poser. Le livre raconte une histoire très fournie mais reste plus court qu'un seul tome du <em>Seigneur des anneaux</em>. Le premier film pouvait à ce titre rassurer mais aussi intriguer concernant les ajouts nécessaires pour étoffer l'intrigue de base et justifier le découpage en trois (très) longs-métrages. Ce nouvel opus nous permet d'y voir plus clair, tout en posant de nouvelles questions quant au troisième et dernier volet. Suivez le guide.<em>Nota Bene</em> : cet article n'a pas pour but de distribuer les bons et les mauvais points quant aux ajouts et modifications opérés par la version cinéma, ni de recenser le moindre détail qui diffère du livre, mais simplement d'éclairer les enjeux soulevés par ce nouveau film. Évidemment si vous n'avez pas lu les livres, <strong>ATTENTION SPOILERS</strong> même si ça reste raisonnable.<strong>Yérim Sar</strong>Voir aussi : <strong>Notre review du film</strong><strong>Ian McKellen : « Le Hobbit a été un voyage mouvementé »</strong>

Tauriel et Legolas

Sans doute ce qui a fait le plus hurler les fans de Tolkien, ces deux personnages sont des pièces rapportées qui ne sont pas présents dans le livre, et Tauriel a été créée pour les besoins du film. Elle a donc droit à sa sous-intrigue qui implique le nain Kili tombé sous son charme et réciproquement.<strong>A quoi s'attendre pour la suite ?</strong> Legolas s'est lancé à la poursuite de Bolg qui devrait soit l'affronter en chemin, soit le mener au repaire du nécromancien. Sachant que le personnage d'Orlando Bloom ne peut pas mourir vu la chronologie, tout devrait bien se passer ou presque. Pour Tauriel c'est plus dur. Dans le livre Kili est tué au cours de la bataille de fin, et côté film la jolie elfe est bien sûr absente de la trilogie du <em>Seigneur des anneaux</em>. Un happy end du type ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants elfo-nains semble incertain (d'autant que la mort de Tauriel ferait plaisir aux puristes) mais sait-on jamais.On note d'ailleurs que la comédienne Evangeline Lilly est en terrain connu puisque tout comme Kate dans <em>Lost</em>, son personnage se retrouve tiraillé entre un idéal inaccessible (Jack/Legolas) et un amour sans avenir avec un bad boy charmeur (Sawyer/Kili).

Que reste-t-il à raconter de l'histoire ?

<strong>Le plus évident</strong> : la défaite de Smaug. Sans doute ce qui se rapprochera le plus du livre, le dragon doublé par Benedict Cumberbatch va d'abord attaquer sévèrement Lacville, le match sera serré, jusqu'à ce que Barde lui envoie sa fameuse flèche fatale.<strong>L'inévitable</strong> : la bataille des cinq armées, elfes, nains et hommes se disputant le trésor du dragon dans un premier temps, puis forcés de s'unir contre gobelins et wargs. Là on anticipe quelques modifications. Le fait que Sauron soit directement présent dans l'histoire peut faire converger les intérêts de chacun contre lui (une défaite des gobelins met à mal sa position dans la région), et ainsi relier les deux quêtes principales de cette trilogie pour le grand final. Voire les 3 si on ajoute le retour d'Azog et les orques. C'est également ce qui expliquerait l'implication des elfes puisqu'à la fin du second film, Thranduil a ordonné qu'on ferme les frontières de son royaume, même si on se doute que la disparition de son fils Legolas changera la donne.<strong>Le dénouement</strong> : retour de Bilbo chez lui, promesse, pacte ou simple mise en garde de Gandalf concernant l'anneau, une petite boucle histoire d'être raccord avec le début du premier film et un indice pour faire le pont avec le <em>Seigneur des anneaux</em> (au hasard : Sauron toujours vivant et au courant que quelqu'un, quelque part, a trouvé son joujou). Propre et sans bavure.

Gandalf et le nécromancien

C'est sans aucun doute l'ajout principal des films par rapport au livre. Le magicien (Ian McKellen) a vent des manigances du nécromancien et découvre qu'il s'agit bel et bien de Sauron (grand méchant du <em>Seigneur des anneaux</em>). Du coup, là où le roman indiquait seulement que Gandalf quitte la compagnie pour régler d'autres problèmes, le film suit jusqu'au bout sa quête et son face à face avec l'ennemi, qui le fait prisonnier. Entre temps il a également découvert que les 9 cavaliers noirs (les fameux Nazgûl ) sont à nouveau actifs et dans la nature.<strong>A quoi s'attendre pour la suite ?</strong> Gandalf doit être libéré, et rameuter ses alliés pour combattre les forces de Sauron. Si le récit garde sa structure actuelle, cela implique une seconde bataille finale en simultané de celle qui opposera nains, elfes, et hommes contre les gobelins pour jouir du trésor de Smaug, à moins que le scénario « fusionne » habilement les deux affrontements. Sauf grosse surprise, on mise sur cette option. Il est a priori peu probable que Gandalf se contente juste de se libérer et se dise « on règlera le problème dans plusieurs dizaines d'années, ça fera une nouvelle trilogie ». Il faut que Sauron donne à nouveau l'impression d'être vaincu, ou au moins calmé pour un bout de temps.

Cette semaine sort le second volet des aventures du Hobbit : La Désolation de Smaug, adapté de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, Bilbo Le Hobbit. Dès l'annonce du choix de Peter Jackson d'en faire une trilogie, plusieurs questions pouvaient se poser. Le livre raconte une histoire très fournie mais reste plus court qu'un seul tome du Seigneur des anneaux. Le premier film pouvait à ce titre rassurer mais aussi intriguer concernant les ajouts nécessaires pour étoffer l'intrigue de base et justifier le découpage en trois (très) longs-métrages. Ce nouvel opus nous permet d'y voir plus clair, tout en posant de nouvelles questions quant au troisième et dernier volet. Suivez le guide.Nota Bene : cet article n'a pas pour but de distribuer les bons et les mauvais points quant aux ajouts et modifications opérés par la version cinéma, ni de recenser le moindre détail qui diffère du livre, mais simplement d'éclairer les enjeux soulevés par ce nouveau film. Évidemment si vous n'avez pas lu les livres, ATTENTION SPOILERS même si ça reste raisonnable.Yérim SarVoir aussi : Notre review du filmIan McKellen : « Le Hobbit a été un voyage mouvementé »