Le réalisateur des Affranchis a longtemps été rattaché à cette origin story du méchant de Batman.
On sait que Joker puise ses influences dans le cinéma de Martin Scorsese. De Taxi Driver à La valse des pantins, en passant par After Hours. Pas étonnant de découvrir que le réalisateur emblématique du Nouvel Hollywood était intéressé par la réalisation de cette origin story portée par Joaquin Phoenix. Bien avant que Todd Phillips pointe le bout de son nez. C’est du moins ce que raconte The Playlist.
Joker est un pur régal de cinéma [critique]Le média américain nous apprend que Scorsese était pressenti à l’origine pour réaliser Joker. Selon The Playlist, la Warner Bros, en 2017, alors que le studio commençait à peine le développement du film, aurait envisagé d’engager le cinéaste culte à la réalisation. Plus tard, lorsque Todd Phillips a pitché ses idées pour mettre en forme la direction artistique de cette aventure solo du Clown Prince of Crime, les studios ont décidé de changer de cap en donnant définitivement le projet au réalisateur de la trilogie Very Bad Trip.
Joker : le coup de sang de Joaquin Phoenix en coulisses est-il un fake ?Néanmoins, toujours selon The Playlist, lorsque la Warner a refusé de répondre à certaines questions de The Hollywood Reporter concernant les rumeurs autour de Scorsese, l’entourage du cinéaste aurait directement démenti qu’il soit envisagé pour mettre en boîte Joker mais plutôt enclin à le produire. Au final, Martin Scorsese ne sera pas non plus rattaché à la production. Le film atterrira dans les mains d’Emma Tillinger Koskoff, productrice de… Martin Scorsese depuis Les Infiltrés en 2006.
Joaquin Phoenix et Robert De Niro se sont brouillés à propos des répétitions du JokerUn acte manqué pour Marty ? Lorsqu’on voit les influences scorsesiennes dans Joker, parfois beaucoup trop appuyées, voire certaines totalement décalquées, difficile de ne pas penser à ce que le film aurait ressemblé si le cinéaste derrière Casino s'était emparé du mythe Joker. Et tout ce que Todd Phillips lui doit.
Michael Moore défend Joker
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