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Alors que l'homosexualité reste tabou à Hollywood, James Franco s'amuse avec les rumeurs sur son compte...Il y a quelques jours, Rupert Everett s'énervait contre l'homophobie ambiante à Hollywood, considérant que des rôles intéressants ne lui avaient pas été proposés à partir du moment où il avait fait son coming out. La question était déjà au centre de l'actualité l'année dernière, alors que la sortie américaine d'I love you Philip Morris était sans cesse repoussée, à cause de ses scènes homosexuelles entre Jim Carrey et Ewan McGregor, qui rendaient les distributeurs trop frileux.C'est dans cette ambiance tendue que James Franco s'est amusé à mettre le doute sur sa propre orientation sexuelle. Alors que l'on attend de le découvrir dans 127 Heures, de Danny Boyle, il est pointé du doigt par certains médias pour ses choix de rôles : après avoir interprété des gays dans Howl et Milk, il a accepté d'incarner le poète Harn Crane dans The broken tower. Depuis, certains spectateurs aimeraient qu'il justifie ses choix de carrière. "C'est marrant, a-t-il expliqué à Entertainment Weekly, sur les blogs, à ce sujet, c'est toujours ou tout blanc, ou tout noir. 'Est-il hétéro ou gay ?' ou 'C'est ton troisième film gay, fais ton coming out !'. Ils pensent tous que les choix dépendent de la sexualité. J'ai joué un homosexuel des années 60 et 70, un des années 50 et un des années 20. Tous ont vécu à des périodes où être gay, ou en tout cas, montrer ouvertement son homosexualité, était vraiment très difficile. Une partie de moi s'intéresse à la façon dont ces gens vivaient une vie hors normes. Ou alors, vous savez quoi ? Je suis peut-être simplement homosexuel en fait." 127 heures sort le 23 février.