L’histoire se répète pour Blade Runner.
S’attaquer à la suite de Blade Runner n’était pas une mince affaire. Et pourtant, Denis Villeneuve a réussi son pari en signant un véritable chef-d’œuvre de SF, dans la lignée de celui de Ridley Scott. Un peu trop d’ailleurs, puisque 2049 a, comme le Blade Runner sorti en 1982, peiné au box-office.
Critique : Blade Runner 2049 est Le Parrain 2 de la science-fiction
Alors que le film termine tranquillement sa carrière en salles, près de deux mois après sa sortie, l’heure est déjà de dresser un bilan et de tenter de trouver des explications pour Denis Villeneuve. Mais, interrogé par Yahoo ! Entertainment, le réalisateur reconnaît qu’il a lui-même du mal à expliquer la mauvaise performance du long-métrage.
"Honnêtement, je ne sais pas parce qu’on a eu les meilleures critiques. Je suis encore en train de le digérer. Je n’ai jamais eu d’aussi bonnes critiques de ma vie, jamais un de mes films n’a été aussi bien accueilli, okay ? En même temps, le box-office aux Etats-Unis a été décevant, c’est la vérité. Parce que ce genre de film coûte très cher, et même si ça rapporte une tonne de fric ce n’est pas assez. Je pense que c’est peut-être dû au fait que ce n’était pas un univers assez familier pour les gens, et que le film est long. Je ne sais pas, ça reste un mystère pour moi.
La première chose que m’ont dit mes fils c’est : ‘Papa, tu as fait honneur au premier film jusqu’au bout’. Parce que le premier film avait connu le même sort. Le Blade Runner original, lors de sa sortie, n’a pas été un succès, et il est devenu ce qu’il est aujourd’hui au fil du temps. Ce n’était pas mon but. Mais ce qui me soulage, c’est que les fans hardcore qui adorent le premier film ont vraiment bien accueilli celui-là, et c’est très important pour moi."
Le premier montage de Blade Runner 2049 durait 4 heures
2049 poursuivra-t-il son mimétisme avec le Blade Runner original en s’imposant comme un film culte du genre ? Il va falloir attendre quelques années pour répondre définitivement à la question, mais on est déjà tenté de dire oui.
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