Sortie indemne de l’ère précédant #MeToo, elle dit s’être parfois retrouvée dans des positions inconfortables.
Récemment, la star de The Dropout Amanda Seyfried s’est confiée sur ses 18 années de carrière. L’actrice de 36 ans explique s’être parfois retrouvée dans des situations inconfortables, comme elle raconte au Porter Magazine. Elle déclare être sortie indemne de cette ère pré-#MeToo, mais regrette tout de même certaines de ses décisions. « Avoir 19 ans et marcher sans aucun de mes sous-vêtements, c’est une blague ? Comment ai-je pu laisser passer ça ? Oh, je sais pourquoi : j’avais 19 ans et je ne voulais pas agacer qui que ce soit, et surtout je voulais garder mon boulot. C’est pour ça ».
The Dropout ou l'incroyable arnaque de la « nouvelle Steve Jobs » à voir sur Disney + (critique)Pour Marie-Claire, Seyfried revient sur son rôle dans Lolita malgré moi, où elle s’est toujours sentie « vraiment dégoutée » par la réaction que les hommes avaient face à son personnage, qui pouvait prédire le temps en se touchant les seins. « J’avais tout juste 18 ans, c’est immonde! […] Je pense que devenir connue très jeune, c’est nul. On ne doit vraiment pas se sentir protégé dans cette société. Je vois ces jeunes acteurs qui pensent être en sécurité, ils croient qu’ils ont juste besoin d’un assistant. Ils pensent que tout leur monde a changé. Ça peut devenir très stressant, je l’ai vu sur mes confrères ». L’interprète de Linda dans Lovelace a également partagé sa réflexion sur les scènes inutiles de nudité ou de sexe dans le cinéma. « Plus on vieillit, plus on réalise que ce n’est pas facile. Ça peut être malavisé et gênant ».
Le débat concernant les coordonnateurs d’intimité a récemment été levé à Hollywood. Si Sean Bean trouve que c’est une mauvaise idée d’encadrer les scènes de sexe, Lena Hall, Rachel Zegler et bien d’autres pensent tout le contraire.
Sean Bean critique les coordonnateurs d'intimité et réveille le débat à Hollywood
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